Qui est exposé au risque?
Toute femme dont la grossesse n’est pas désirée et qui ne peut pas bénéficier de l’avortement sécurisé est exposée au risque. Les femmes vivant dans des pays à revenu faible et les femmes pauvres risquent davantage de subir un avortement à risque. A Goma les femmes handicapées sont vraiment exposés sur ce fait, leur revenus est maigre, pas des soutiens pour la continuité, Plus ce type d’avortement est pratiqué à un stade tardif de la grossesse, plus la proportion de décès et de lésions augmente. Le taux d’avortement à risque est plus élevé lorsque les femmes ont un accès limité à une contraception efficace et à l’avortement sécurisé ou n’y ont pas accès du tout. Focus droits et Accès très préoccupé par ce cas qui arrive souvent aux PVH dans le Nord-Kivu.
Complications des avortements à risque nécessitant des soins d’urgence
Suite à un avortement non sécurisé, les femmes en situations d’handicape risquent de présenter un ensemble de troubles affectant leur qualité de vie et leur bien-être, et certaines d’entre elles, des complications engageant le pronostic vital. Les principales complications potentiellement mortelles résultant d’un avortement à risque sont les hémorragies, les infections et les lésions de l’appareil génital et des organes internes.