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16 juin Journée internationale de l’enfant africain

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Ce  16 juin marque la Journée internationale de l’enfant africain, pour nous l’organisation Focus Droits et Accès, étant une organisation de droit congolais, nous avons choisi de  faire attendre l’apatridie

Vue que  la question de l’apatridie en République Démocratique du Congo reste un tabou, or c’est  a eu la responsabilité, notre rôle est de soutenir ces efforts, nous travaillons d’arrachepied pour tenter de résoudre certaines lacunes à ce sujet.

Avec la prévention, l’identification aussi la protection, la situation des enfants reste préoccupante car, chaque enfant a droit à une nationalité.

Pour cette journée du 16 juin, nous profitons de sensibilisés, faisant un appel de prise de conscience à la situation des enfants en appelant les dirigeants à assurer  l’accès à la nationalité et à l’éducation, les défis  restent à relever, les opportunités  restent pour tout citoyen « face à la pleine réalisation des droits des enfants e ».

Il faut que les aspirations qui résultent d’un processus de consultation des toutes les parties prenantes entre nous focus droits et accès les partenaires et le Gouvernement congolais, aspirations pour un Congo prospère avec la nationalité des enfants, libre, unie, où règnent la démocratie, la paix et le droit, fondée sur des valeurs et une éthique.

Nous contribuons à la surveillance des droits de l’homme des personnes apatrides.

Comprendre l’apatridie

Comment fonctionne la nationalité ?

Les personnes acquièrent généralement une nationalité automatiquement à la naissance, par leurs parents ou par le pays dans lequel elles sont nées. Il est toutefois parfois nécessaire qu’une personne demande à devenir ressortissante d’un pays.

Qu’est-ce que l’apatridie ?

La définition juridique internationale d’un apatride est « une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son ressortissant par application de sa législation ». En des termes plus simples, cela signifie qu’un apatride ne possède la nationalité d’aucun pays. Certaines personnes naissent apatrides, tandis que d’autres le deviennent.

L’apatridie peut se produire pour plusieurs raisons, notamment la discrimination envers certains groupes ethniques ou religieux ou en raison du genre, l’émergence de nouveaux Etats et les transferts de territoires entre Etats existants et les lacunes dans les lois sur la nationalité. Quelle qu’en soit la cause, l’apatridie a des conséquences graves pour les personnes dans presque tous les pays et régions du monde.

Quelles sont les causes de l’apatridie ?

  1. Les lacunes dans les lois sur la nationalité constituent une cause essentielle d’apatridie. Chaque pays possède des lois qui définissent dans quelles circonstances une personne acquiert une nationalité ou peut se la voir retirer. Si ces lois ne sont pas rédigées avec soin et correctement appliquées, certaines personnes peuvent en être exclues et se retrouver apatrides. Par exemple, c’est le cas des enfants nés de parents inconnus dans un pays où la nationalité s’acquiert sur la base de la descendance d’un ressortissant. Heureusement, la plupart des lois sur la nationalité les reconnaissent comme ressortissants de l’Etat dans lequel ils se trouvent.
  2. Un autre facteur qui peut compliquer les choses est quand les personnes quittent le pays dans lequel elles sont nées. Un enfant né dans un pays étranger peut risquer de devenir apatride si ce pays n’accorde pas la nationalité sur le seul fondement de la naissance et si le pays d’origine ne permet pas à un parent de transmettre la nationalité par les liens familiaux. En outre, les règles fixant qui peut et qui ne peut pas transmettre sa nationalité sont parfois discriminatoires. Dans 27 pays, les lois ne permettent pas aux femmes de transmettre leur nationalité, tandis que certains pays limitent la nationalité aux personnes de certaines races et appartenances ethniques.
  3. Une autre raison importante est l’émergence de nouveaux Etats et les modifications de frontières. Dans de nombreux cas, des groupes spécifiques peuvent ainsi se retrouver sans nationalité et, même quand les nouveaux pays accordent la nationalité à tous, les minorités ethniques, raciales et religieuses rencontrent souvent des difficultés pour prouver leurs liens avec le pays. Dans les pays où la nationalité ne s’acquiert que par la descendance d’un ressortissant, l’apatridie se transmettra à la génération suivante.
  4. Enfin, l’apatridie peut aussi résulter de la perte ou de la privation de nationalité. Dans certains pays, les citoyens peuvent perdre leur nationalité simplement du fait d’avoir vécu hors de leur pays pendant une longue période. Les Etats peuvent aussi priver des citoyens de leur nationalité par des modifications de la loi qui rendent des populations entières apatrides, en utilisant des critères discriminatoires comme l’appartenance ethnique ou la race.