Dans le cadre de notre engagement pour un meilleur accès aux services de santé, nous avons organisé une séance d’évaluation conjointe, d’analyse des besoins et des défis réunissant deux acteurs essentiels :
Les femmes et filles affectées par la tuberculose (TB), le VIH/Sida et le paludisme ;
Les prestataires des services de santé des structures locales.
L’objectif était clair : écouter, comprendre et agir ensemble pour améliorer la qualité et l’accessibilité des soins.
Un espace de dialogue constructif
Cette rencontre a permis aux femmes et filles concernées de partager, sans crainte, leurs expériences : longues distances à parcourir pour accéder aux soins, manque d’informations, attitudes parfois stigmatisantes, ruptures de stocks de médicaments, ou encore horaires inadaptés aux réalités de la vie quotidienne.
De leur côté, les prestataires ont expliqué les contraintes auxquelles ils font face : insuffisance de ressources humaines, manque de moyens logistiques, pressions administratives…
Analyse des besoins et défis
Ensemble, nous avons identifié les priorités :
Renforcer la communication entre patients et soignants pour réduire la méfiance et la stigmatisation.
Améliorer la disponibilité des médicaments et tests afin d’éviter les interruptions de traitement.
Adapter les horaires et les lieux de prestation pour tenir compte des contraintes des bénéficiaires.
Renforcer la formation continue du personnel de santé sur l’accueil bienveillant et la confidentialité.
Vers des solutions co-construites
Ce dialogue a montré qu’il est possible de bâtir des solutions lorsque les bénéficiaires et les prestataires se parlent directement, dans un esprit de respect mutuel. Des engagements concrets ont été pris, notamment la mise en place d’un mécanisme de suivi participatif pour mesurer l’amélioration de la qualité des services.
Un pas vers des services de santé plus inclusifs
Au-delà des données et des recommandations, cette séance a été un moment fort d’humanité. Elle rappelle que la santé ne se résume pas à des infrastructures ou à des médicaments, mais repose aussi sur la qualité de la relation entre soignants et soignés.
Nous croyons fermement qu’en donnant la parole aux femmes et filles directement concernées, et en impliquant les prestataires dans la recherche de solutions, nous ouvrons la voie à un accès équitable, respectueux et efficace aux soins de santé.
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