D’une façon générale ; Le gouvernement de la RDC devrait procéder à une évaluation pour la collecte d’informations, bien structurée par les ONG locales qui ont une approche particulière avec la population locale et des besoins de protection sur la situation des femmes congolaises en général ayant un regard particulier sur les femmes autochtones, tenant compte du contexte sécuritaire dans chaque province et sur les priorités en termes d’actions. L’Etat partie devrait opter des mesures législatives spécifiques qui reconnaissent les droits fonciers , à la culture et aux ressources des peuples autochtones conformément aux conventions internationales que la RDC a ratifiées en passant par une harmonisation des textes nationaux qui sont jusqu’alors en pleine contradiction avec celles-ci, telle que la Constitution et les lois spéciales régissant les modes d’acquisition des terres en RDC qui n’est autre que la loi dite foncière , la reconnaissance du droit collectif des peuples autochtones afin de maintenir leurs liens culturels avec leurs terres dépossédées et de contrôler leurs ressources naturelles. Se servir au préalable de leurs droits au consentement libre, ainsi que les éclairer avant la prise de toute disposition sur leurs terres.