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PALUDISME : LA GRANDE TUEUSE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS

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Depuis 2021, 95 % des cas de paludisme sont dans la Région africaine, les Deux dernières années, la campagne de la Journée mondiale du paludisme, célébrée par l’ensemble des acteurs de la lutte antipaludique, aura pour thème « Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre ». Dans le cadre de cette campagne,  Nous Focus Droits et Accès nous marions l’idée de l’OMS en insistant sur le troisième aspect – mettre en œuvre – et sur l’importance cruciale d’atteindre les populations marginalisées grâce aux outils et aux stratégies dont on dispose actuellement.

Le paludisme est la maladie parasitaire la plus répandue dans le monde. Même si de nouveaux outils se sont développés et que l’accès aux traitements s’est grandement amélioré, en l’absence de vaccin efficace, la rapidité et la sévérité de certaines crises de paludisme en font toujours une des maladies les plus meurtrières au monde.

Principaux messages

Selon le Rapport 2022 sur le paludisme dans le monde publié par l’OMS, nous Focus Droits et accès avons remarqué que  le déficit de financement entre le montant investi dans la lutte mondiale contre le paludisme (3,5 milliards de dollars des États-Unis) et les ressources nécessaires (7,3 milliards de dollars des États-Unis) s’est accentué, en particulier au cours des trois dernières années, passant de 2,6 milliards de dollars des États-Unis en 2019 à 3,5 milliards de dollars des États-Unis en 2020, puis à 3,8 milliards de dollars des États-Unis en 2021.

Dans cet environnement aux ressources limitées, il est capital de mieux utiliser les fonds disponibles. Le financement devrait bénéficier en priorité aux personnes les plus vulnérables, qui sont moins en mesure d’accéder aux services et sont le plus durement touchées quand elles tombent malades. Un financement suffisant et prévisible est essentiel pour continuer à progresser dans la lutte contre le paludisme.

Les pays touchés par le paludisme et les partenaires sont vivement encouragés à mettre en œuvre les outils et les stratégies recommandés par l’OMS qui sont disponibles actuellement pour toutes les personnes exposées au paludisme et en particulier les plus vulnérables.

Selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde, les pays ont fait des progrès pour ce qui est d’élargir l’accès aux services antipaludiques pour les populations les plus à risque. Cependant, trop de personnes particulièrement exposées au paludisme ne bénéficient toujours pas des services dont elles ont besoin pour prévenir, diagnostiquer et traiter la maladie.

Pour faire face à ces menaces et aider les pays à élaborer des programmes de lutte contre le paludisme plus résilient, l’OMS a récemment publié de nouvelles orientations, stratégies et cadres. Pour soutenir les pays d’endémie palustre, l’OMS a également amélioré la transparence et la souplesse de ses recommandations concernant le paludisme, ainsi que l’accès à ces dernières.

Outre la résolution des problèmes techniques lors de la mise en œuvre, il est indispensable de s’attaquer aux obstacles auxquels les personnes sont confrontées pour accéder à des services de qualité. Les investissements dans des systèmes de santé qui fonctionnent bien, fondés sur les soins de santé primaires, peuvent répondre aux besoins de santé des personnes à proximité de leur lieu de résidence et de travail tout en réduisant le coût des soins et en renforçant l’équité.