La pandémie de COVID-19 a mis en évidence et exacerbé de nombreuses inégalités existantes, touchant de manière disproportionnée des populations qui souffraient déjà de pauvreté, de maladie, de discrimination, d’instabilité institutionnelle ou d’insécurité financière. Pour les peuples autochtones, en condition de vie vraiment critique, méritent un nouveau contrant pas vraiment un frappant. L’organisation focus droits et accès RDC (FDA) qui travaille pour que chaque être humain ait accès à l’ensemble des droits reconnus à tout être humain, pour la lutte contre les inégalités et les exclusions, promotion de la démocratie et du développement social et économique des populations pauvres et défavorisées, nous continuons de travailler pour renforcé la résilience face au COVID 19 et lutter contre les violences sexuelles et basées sur les genre faites aux femmes et jeunes filles autochtones dans le Nord-Kivu.
Bien que certains de ces peuples autochtones soient autonomes et que certains aient réussi à établir une autonomie sous des formes diverses, bon nombre d’entre eux sont encore sous l’autorité des gouvernements centraux qui exercent un contrôle sur leurs terres, leurs territoires et leurs ressources. Malgré cette réalité, les peuples autochtones ont démontré des exemples extraordinaires de bonne gouvernance, c’est le souci qui nous anime nous Focus droits et accès.
Nous avons bien sûr remarqué que les peuples autochtones sont confrontés à de nombreux obstacles dans l’exercice de leurs métiers traditionnels et dans l’accès à des opportunités de travail décent, à l’éducation et à la protection sociale. Cette situation est aggravée par la pandémie de COVID-19. À partir des avis exprimés et des priorités mises en avant par ces peuples autochtones eux-mêmes, notre plaidoyer est de comment soutenir les travailleurs, les coopératives, les entrepreneurs et les économies des peuples autochtones.
Qu’est-ce qu’un contrat social ?
En ce 9 août, Journée internationale des peuples autochtones, nous devons exiger l’inclusion, la participation et l’approbation des peuples autochtones dans la constitution d’un système présentant des avantages sociaux et économiques pour tous.
C’est pourquoi le thème de 2021 est « Ne laisser personne de côté : Les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social ». Mais, qu’est-ce que cela signifie ?
Un contrat social est un accord non écrit que les sociétés passent pour coopérer en vue d’obtenir des avantages sociaux et économiques. Dans de nombreux pays, les peuples autochtones ont été chassés de leurs terres, marginalisées des activités politiques et économiques, et ont vu leurs cultures et leurs langues dénigrées. Ceux-là n’ont jamais été inclus dans le contrat social au départ. Le contrat social a été conclu entre les populations dominantes.
Au cours des dernières années et décennies, diverses sociétés ont cherché à y remédier, notamment par des excuses, des efforts de vérité et de réconciliation, des réformes législatives et constitutionnelles, tandis qu’au niveau international, ces efforts ont inclus l’adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et d’organes consultatifs tels que l’Instance permanente sur les questions autochtones.
Malgré l’existence d’instruments internationaux pour répondre à ces inégalités, tous ne sont pas impliqués dans ce processus collectif visant à garantir que personne ne soit laissé de côté. Il est donc nécessaire de construire et de redéfinir un nouveau contrat social qui soit l’expression de la coopération pour l’intérêt social et le bien commun de l’humanité et de la nature.
Le nouveau contrat social doit être fondé sur une participation et un partenariat authentiques qui favorisent l’égalité des chances et respectent les droits, la dignité et les libertés de tous. Le droit des peuples autochtones à participer à la prise de décision est un élément clé pour parvenir à la réconciliation entre les peuples autochtones et les États.