Avec l’appui financier de FIMI, notre organisation a organisé des séances de formations en leadership, genre dans différents sites ( à Mudja, à Shasha, à Rusayo et à Mubambiro). Il s’agit ici d’éveiller la conscience de la femme autochtone pygmée en la faisant comprendre qu’elle n’est pas différente des autres êtres humains et qu’elle est capable, qu’elle doit jouir de ses droits et ses devoirs afin qu’elle comprenne qu’elle a droit à la scolarité pour qu’elle participe aussi à la gestion de la chose ; au total 126 autochtones dont 91 femmes et 35 hommes
La reconnaissance, le respect et la sécurisation des droits humains des peuples autochtones n’est pas effectif africains, si pas tous. La domination des groupes ethniques ou tribaux majoritaires conduise à la discrimination et l’exclusion des groupes minoritaires et vulnérables, tels que les peuples autochtones. Cette discrimination et exclusion sociale conduit à la marginalisation qui est la principale source des violations des droits humains avec des conséquences énormes sur le plan social, économique, culturel et politique des peuples autochtones.
Les droits à l’éducation, à l’information, à la prise de décision, à la liberté d’opinion et d’expression, à la libre association, à l’identité culturelle sont indispensables à la jouissance des droits humains dans toute société.
Les peuples autochtones pygmées de la RD Congo font partie des groupes vulnérables et discriminés. Ils sont avec les autres communautés de la RDC, les gardiens d’une culture riche. Leurs savoirs et leurs pratiques traditionnels ont grandement contribués à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers du pays. Ils jouent un rôle central dans l’amélioration de la gouvernance forestière.
Malheureusement, ils sont victimes des graves discriminations et de marginalisations exercées par certains responsables et autorités politico- administratives et coutumières, agents et cadres de l’administration, mais aussi de certains leaders des communautés issues des groupes ethniques dont les bantous.
FORUM COMMUNAUTAIRE
Le forum communautaire se veut de renforcer le dialogue et la communication entre les femmes autochtones, les autorités locales et les membres de la communauté locale sur le genre, le leadership et l’inclusion des femmes autochtones dans la gouvernance locale.