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Le cancer du sein peut être incurable s’il est détecté à un stade avancé, mais la bonne nouvelle est qu’il est évitable.

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Le cancer du sein peut être incurable s’il est détecté à un stade avancé, mais la bonne nouvelle est qu’il est évitable.
Vous pouvez contribuer à réduire les risques de ce cancer en apportant quelques changements à votre entourage.
Cependant, le changement de mode de vie peut prévenir son apparition, entre autre :

  • Faire de l’exercice physique régulièrement
  • Maintenir un taux métabolique sain
  • Limiter la consommation d’alcool et du tabac
    -utiliser les méthodes -contraceptives naturelles
  • Faire l’auto palpation de seins chaque jour

Faites le premier pas aujourd’hui.

L’Afrique connaît l’un des plus forts taux de mortalité par cancer du sein. Les femmes qui meurent de cette maladie sont de plus en plus jeunes et se rendent à l’hôpital à un stade trop avancé, déplore l’OMS, qui mise sur davantage de sensibilisation. Les examens et traitements anticancéreux ne sont pas encore accessibles à toutes.

Le chiffre est vertigineux. Le cancer du sein a tué 685 000 femmes en 2020 dans le monde, a rappelé l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mardi 19 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre cette maladie. 

Avec la Polynésie, l’Afrique détient le taux le plus élevé de mortalité par cancer du sein : 85 800 femmes en sont mortes l’année dernière, pour la majorité en Afrique de l’Ouest et en Afrique de l’Est.

“Le taux de nouveaux cas apparaissant chaque année augmente régulièrement et le cancer du sein représente la première cause de décès par cancer chez les femmes africaines dans 34 pays du continent”, déplore à l’antenne de France 24 Jean-Marie Dangou, le coordinateur en chef de la santé publique pour la prise en charge des maladies non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Selon l’organisation onusienne, plusieurs facteurs expliquent ces mauvais chiffres en Afrique. “Entre 70 et 80 % des femmes malades arrivent dans des structures hospitalières à un stade très avancé de la maladie (stade 3, voire 4). Le cancer est alors au-dessus de toute ressource thérapeutique”, indique Jean-Marie Dangou. Pour le coordinateur de l’OMS, il faut “éduquer pour tenter d’obtenir des diagnostics précoces”. 

Des moyens insuffisants

“Pour cela, on peut compter sur de petits outils qui permettent la mise en place de ce diagnostic précoce, comme l’autopalpation des seins. Mais les femmes doivent aussi pouvoir aller vers un professionnel de santé qui pratique un examen clinique des seins ou procède à une mammographie”, insiste Jean-Marie Dangou.

Or c’est à ce niveau que le bât blesse. Si dans plusieurs pays, “certains médicaments anticancéreux ainsi que la radiothérapie sont mis à disposition gratuitement par l’État”, ils restent “souvent insuffisants au vu des besoins”, soulignait Médecins sans frontières en 2020.